Bassin de rétention
9 produits trouvésUn bassin de rétention, aussi appelé bassin de stockage de rétention, est un ouvrage hydraulique destiné à gérer les eaux de ruissellement issues des précipitations. Il stocke temporairement ces volumes d’eau avant leur évacuation progressive vers un exutoire, un réseau d’assainissement ou directement dans le milieu naturel. Ce dispositif permet de limiter les risques d’inondation, de prévenir l’érosion et de protéger les écosystèmes. Selon les besoins, il peut prendre plusieurs formes : bassin d’orage, bassin tampon, bassin enterré, bassin à ciel ouvert, bassin sec, bassin en eau ou bassin d’infiltration, chacun adapté à une situation hydraulique précise.
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Combien coûte un bassin de rétention ?
Le prix d’un bassin de rétention varie généralement entre 3 000 € et 60 000 €, en fonction de son volume, de sa configuration (aérienne ou enterrée), de ses matériaux et de la complexité des travaux.
Plusieurs paramètres influencent ce coût :
- Type d’ouvrage hydraulique : un bassin enterré implique des travaux de fouille, de mise en place d’un géotextile, d’une géomembrane et d’un remblai, ce qui augmente le coût global.
- Capacité de stockage : plus le volume de stockage est important, plus le projet demande un dimensionnement poussé et des matériaux adaptés.
- Conditions du sol : la perméabilité du terrain détermine la nécessité de prévoir un système d’infiltration, un débit limité ou un dispositif mixte.
- Éléments de sécurité et de maintenance : l’installation de grillages de sécurité, de panneaux signalétiques, de puits d’inspection ou de regards d’inspection peut aussi impacter le prix.
L’investissement initial est à mettre en perspective avec les économies réalisées sur les coûts liés aux dégâts d’inondation, à la surcharge des stations d’épuration ou à la dégradation des réseaux d’assainissement.
À quoi sert un bassin de rétention dans la gestion des eaux pluviales ?
Un bassin de rétention désigne une construction destinée à stocker du liquide en grande quantité. Installé en général dans une zone périurbaine, il peut contenir de 100 à plus de 50 000 litres d’eau provenant d’un bassin versant, d’un site industriel ou bien d’une habitation individuelle. On peut l’utiliser pour stocker des eaux de pluie, des eaux usées, de l’hydrocarbure ou même des eaux de lixiviation issues de l’industrie métallurgique. Lors d’épisodes de pluie intense, les surfaces imperméabilisées comme les routes, les parkings et les bâtiments génèrent un fort ruissellement. Sans dispositif adapté, ce volume d’eau peut saturer les infrastructures urbaines et provoquer des inondations. Le recours à un bassin de rétention d’eaux de pluie permet alors de contrôler ces apports importants et d’agir à plusieurs niveaux :
- Stockage temporaire : il recueille l’eau excédentaire dans une cuve ou un bassin afin d’éviter une surcharge instantanée.
- Rétention et régulation hydraulique : l’eau est retenue, puis relâchée de manière contrôlée avec un débit régulé vers l’aval.
- Traitement naturel : en favorisant la décantation des matières en suspension, des hydrocarbures et des métaux lourds, le bassin contribue à réduire la pollution.
- Recharge naturelle : dans les installations d’infiltration, l’eau s’infiltre lentement dans le sol, participant à la recharge des nappes phréatiques et au maintien du cycle de l’eau.
Quels sont les différents types de bassins de rétention ?
Le choix d’un bassin de rétention dépend des caractéristiques du site, du volume d’eaux pluviales à gérer et des objectifs de régulation hydraulique. Chaque type répond à un besoin précis de gestion des eaux pluviales et de prévention des risques d’inondation.
Bassin à ciel ouvert
Le bassin à ciel ouvert est un réservoir en surface aménagé dans un espace dédié. Il peut être conçu comme un bassin sec, qui ne se remplit qu’en cas de fortes précipitations, ou comme un bassin en eau, qui conserve un volume permanent. Ce type d’installation facilite l’infiltration de l’eau dans le sol et favorise le développement de la végétation, des zones humides et de la biodiversité.
Bassin enterré
Le bassin enterré est installé sous un parking, une voirie ou un espace vert. Il comprend généralement un géotextile, une géomembrane et un remblai pour assurer l’étanchéité et la résistance de l’ouvrage. Il permet un stockage temporaire des eaux pluviales et leur évacuation progressive avec un débit limité. Ce dispositif est adapté aux zones urbaines où l’espace en surface est restreint.
Bassin d’infiltration
Le bassin d’infiltration favorise la pénétration des eaux dans les couches perméables du sol. Il contribue à la recharge des nappes phréatiques et réduit la charge sur les réseaux d’assainissement. Il est particulièrement adapté aux zones où le sol présente une bonne perméabilité et où l’objectif principal est de réduire le volume d’eau rejeté vers l’exutoire.
Bassin tampon ou bassin d’orage
Le bassin tampon, aussi appelé bassin d’orage, retient les volumes d’eau importants générés lors d’épisodes pluvieux intenses. Il régule le débit d’évacuation en stockant temporairement l’eau avant de la relâcher de façon contrôlée. Ce type d’ouvrage permet de prévenir les risques d’inondation et de protéger les infrastructures urbaines contre les phénomènes de surverse.
Type de bassin | Emplacement | Fonction principale | Avantages |
Bassin à ciel ouvert | Surface (espaces verts, terrains) | Stockage temporaire et infiltration | Favorise la biodiversité et les zones humides |
Bassin enterré | Sous voirie, parking, espaces urbains | Rétention et évacuation progressive | Gain d’espace, débit limité, compatible zones denses |
Bassin d’infiltration | Zones perméables | Infiltration dans le sol et recharge des nappes phréatiques | Allège les réseaux d’assainissement, soutient le cycle de l’eau |
Bassin tampon / d’orage | Zones urbaines, lotissements | Régulation du débit lors de fortes précipitations | Réduit les risques d’inondation, limite la surverse |
Quelle réglementation s’applique à l’installation d’un bassin de rétention ?
La mise en place d’un bassin de rétention est encadrée par le code de l’environnement. Elle peut être soumise à déclaration ou à autorisation selon la surface interceptée et l’impact du projet.
- Pour une surface inférieure à 1 hectare : déclaration auprès de la mairie.
- Entre 1 et 20 hectares : déclaration auprès de la Police de l’eau.
- Supérieure à 20 hectares : autorisation assortie d’une enquête publique.
L’ouvrage doit respecter les prescriptions locales établies par les plans de prévention des risques d’inondation, de ruissellement ou de coulées de boue. Ces documents définissent les conditions d’aménagement, les zones d’implantation possibles et les contraintes liées à la sécurité. Une étude hydraulique préalable est généralement exigée afin d’évaluer l’impact du projet sur le débit d’évacuation, la perméabilité du sol et la capacité de stockage temporaire.
La réglementation prend aussi en compte la protection de la ressource en eau. Le dimensionnement du bassin doit éviter la surcharge des réseaux d’assainissement, limiter la pollution transportée par les matières en suspension, les hydrocarbures ou les métaux lourds, et préserver les écosystèmes en aval. Dans certains cas, la loi impose également des dispositifs de sécurité comme des grillages de sécurité, des panneaux signalétiques ou des aménagements pour limiter les risques d’accident.

