Obturateur simple de canalisation

Le prix d’un obturateur simple varie entre 30 à 2 500 € selon le diamètre de canalisation compatible, du matériau, et de la pression admissible. Les modèles professionnels en caoutchouc renforcé, adaptés aux travaux d’assainissement ou aux interventions sur réseaux enterrés, se situent dans la partie haute de ces fourchettes.

• Obturateurs petits diamètres (DN 50 à DN 100) : 30 € à 120 €
• Obturateurs moyens diamètres (DN 100 à DN 300) : 120 € à 300 €
• Obturateurs grands diamètres (DN 300 à DN 600) : 300 € à 900 €
• Très grands diamètres (au-delà de DN 600) : 900 € à 2 500 €

L’obturateur simple de canalisation sert à arrêter un écoulement, isoler un tronçon, ou créer une étanchéité temporaire lors d’interventions sur les réseaux d’assainissement. Un obturateur pneumatique peut remplir ces fonctions lorsqu’une mise en pression interne est nécessaire pour assurer l’adhérence dans la conduite. Ses utilisations principales :

• Arrêt d’un écoulement pour intervenir sur une conduite.
• Isolation d’une section avant une réparation ou une découpe.
• Étanchéité temporaire lors de travaux de maintenance.
• Obturation d’urgence en cas de fuite.
• Sécurisation d’un réseau lors d’un branchement ou raccordement.
• Réalisation de tests d’étanchéité basse pression selon modèles.

Le diamètre influence directement la manière de choisir un obturateur de canalisation adapté à la section du réseau. Chaque obturateur comporte une plage de diamètres utilisables définie par le fabricant. Par exemple :

• DN 70–150
• DN 150–300
• DN 300–600

Une sélection cohérente avec le diamètre réel limite les risques de fuite d’air ou d’eau lors du gonflage. Une mesure précise du conduit, prise sur site ou sur plan, garantit l’adéquation entre l’outil et la section à isoler.

La pression admissible indique la capacité du dispositif à rester en position lorsque la conduite contient une hauteur d’eau. Elle varie entre 0,5 bar et 2 bar. Une pression inadaptée peut entraîner un déplacement du boudin. Lors d’une intervention sur une conduite active, il est recommandé de vérifier la pression hydraulique attendue pour éviter toute déformation du matériel.

La longueur du boudin influence varie de 200 mm à 800 mm selon les diamètres concernés. Une longueur élevée apporte un maintien plus stable dans une conduite légèrement inclinée ou soumise à un retour d’eau. Une longueur plus courte facilite l’insertion dans les regards étroits ou dans un espace réduit.

Le matériau détermine la compatibilité avec les fluides transportés.

• Caoutchouc NBR : résistant aux huiles et hydrocarbures.
• Caoutchouc naturel ou néoprène : adapté aux eaux usées, pluviales et effluents courants.

Chaque matériau présente une résistance spécifique aux agents chimiques, avec une plage thermique courante située entre -20 °C et +70 °C, ce qui conditionne le comportement du boudin dans un environnement variable.

Les conditions d’intervention varient selon le type de canalisation.

• Dans un réseau d’eaux usées, la présence de graisses et dépôts impose un positionnement précis et un contrôle du gonflage.
• Dans un réseau d’eaux pluviales, les variations de débit exigent une vérification de la pression hydraulique avant la pose.
• Dans une installation industrielle, la composition du fluide transporté peut modifier le choix du matériau.

La profondeur d’installation impose une attention particulière au choix du flexible de gonflage. Une intervention standard nécessite un flexible de 1 à 3 mètres, tandis qu’un réseau enterré plus profondément peut requérir 3 à 10 mètres. La hauteur de regard peut également justifier l’emploi d’une corde de guidage de 1 à 5 mètres pour faciliter le positionnement.

Les conduites en charge ou soumises à un retour d’eau nécessitent un contrôle fréquent de la pression interne du boudin. Dans une conduite sèche ou partiellement vide, la pression de gonflage reste le principal paramètre à surveiller. L’état interne du réseau (dépôts, racines, parois irrégulières) joue également un rôle dans la tenue de l’obturation.

Le choix peut dépendre :

• du type de manomètre utilisé pour vérifier la pression en continu ;
• de la longueur du flexible pour le gonflage à distance ;
• de la présence d’un raccord adapté au système de pompage sur le chantier ;
• de la nécessité d’une corde de sécurité en fonction de la profondeur du regard.