Monte-matériaux de chantier

Le monte-matériaux assure l’acheminement de matériaux de construction comme les tuiles, les briques, les sacs de ciment ou les plaques de plâtre jusqu’aux zones de dépose. Le transport se fait par un plateau ou une caisse qui stabilise la charge pendant la montée.

Le monte-matériaux permet de lever des palettes complètes, des panneaux ou des éléments d’échafaudage vers les niveaux supérieurs. Les chantiers l’utilisent pour déplacer des volumes préassemblés afin de réduire les manipulations manuelles.

Les élévateurs à crémaillère avec personnel accompagnant permettent à un opérateur de monter avec la charge pour intervenir directement à l’étage d’arrivée. La cabine est équipée de dispositifs de contrôle destinés à sécuriser le déplacement pendant la phase de levage.

L’appareil prend en charge le levage de charges lourdes ou volumineuses grâce à sa capacité de charge et à son système de levage adapté. Les dimensions du plateau ou de la cabine facilitent la montée d’éléments massifs ou étendus sans rupture de stabilité.

Le prix d’un monte-matériaux de chantier varie entre 4 200 € et 140 000 €, selon les caractéristiques techniques et la configuration de l’appareil. Les modèles aluminium et électriques débutent autour de 4 200 €, tandis que des configurations plus avancées atteignent 140 000 €. Cette variation dépend de la capacité de charge, de la hauteur de levage, du type de mât, de la présence d’un treuil électrique ou d’un treuil manuel, ainsi que de la nature de la plateforme, de la caisse ou de la cabine utilisée.

Les équipements intégrant un moteur monophasé, un moteur triphasé ou un système avec variateur de fréquence influencent également le prix. Les solutions dotées de composants supplémentaires, comme un dispositif de parachute de sécurité, un limiteur de charge, des systèmes de fin de course, ou des modules destinés à optimiser la stabilité, peuvent générer un coût plus élevé.

Une conception en structure galvanisée, structure aluminium ou structure acier, associée à des modules d’échelles, des échelles renforcées ou une structure modulaire, peut modifier le budget final. Les accessoires ou options dédiés à la mobilité, comme les roues de déplacement ou les systèmes d’ancrages et d’étayage, entrent également dans les paramètres ayant un impact sur le coût total.

L’achat des monte-charge de chantier concerne également les entreprises de location de matériel de chantier. Ces dernières intègrent ces équipements dans leur parc pour répondre aux besoins des professionnels qui recherchent un équipement de levage sur une période limitée. Ces appareils permettent d’assurer le transport vertical de matériaux vers différents niveaux selon la hauteur de levage, la capacité de charge et la configuration du chantier.

Les loueurs professionnels proposent des structures composées d’un mât, de modules d’échelles, d’un plateau, d’une caisse ou d’une cabine, pouvant fonctionner avec un treuil électrique ou un treuil manuel. La présence d’une structure modulaire, de roues de déplacement, d’éléments d’ancrages ou d’étayage facilite la mise en service lors de l’installation temporaire chez leurs clients, quel que soit le contexte de manutention.

Le monte-matériaux permet aussi d’élargir l’offre de location destinée aux entreprises du bâtiment grâce à son adaptation aux charges lourdes, aux charges volumineuses ou aux éléments d’échafaudage. Les loueurs fixent généralement un tarif comprenant un coût journalier ou hebdomadaire. Le prix de location d’un monte-matériaux se situe en moyenne entre 80 € et 900 € par jour, selon la capacité de charge, la hauteur maximale, le type de mât, la motorisation et les accessoires associés. Cette estimation permet aux entreprises du bâtiment d’accéder à un équipement adapté sans immobiliser un budget d’achat.

Les monte-matériaux existent avec différentes capacités de charge, en fonction des besoins du chantier. Ces valeurs permettent de choisir un appareil en fonction des charges lourdes, des charges volumineuses, ou de la nature des matériaux de construction à transporter :

• monte-matériaux de 150 kg
• monte-matériaux de 175 kg
• monte-matériaux de 200 kg
• monte-matériaux de 250 kg
• monte-matériaux de 450 kg
• monte-matériaux de 650 kg
• monte-matériaux de 1 000 kg
• monte-matériaux de 2 000 kg
  

La hauteur de levage varie selon la structure et le type de mât utilisé, qu’il s’agisse d’un mât carré, d’un mât triangulaire ou d’un mât tubulaire. Les appareils offrent une hauteur de levage variable :

• 10 à 20 m pour les monte-matériaux à échelles,
• jusqu’à 120 m ou 250 m pour les systèmes à mât triangulaire ou mât carré sur crémaillère
  

La configuration peut intégrer un plateau, une caisse, ou une cabine plus large. Les dimensions évoluent selon le type de chantier, avec des formats adaptés aux palettes ou aux charges volumineuses.

La vitesse de levage varie entre 20 et 30 m/min pour les élévateurs à crémaillère. Cette donnée dépend du moteur monophasé, du moteur triphasé ou du variateur de fréquence intégré.

Le fonctionnement repose sur :

• un système pignon-crémaillère,
• un treuil électrique ou un treuil manuel,
• un moteur équipé ou non d’un variateur de fréquence,
• des dispositifs techniques tels que fin de course, limiteur de charge, détecteur de présence, parachute de sécurité, butoirs, ou télécommande.

Les équipements peuvent intégrer une structure galvanisée, une structure aluminium ou une structure acier, avec la possibilité d’utiliser :

• des modules d’échelles,
• des échelles renforcées,
• une structure modulaire,
• une structure télescopique,
• un système d’ancrages ou d’étayage,
• des appuis intégrés ou des roues de déplacement pour faciliter le transport du matériel.

Les monte-matériaux comportent des systèmes permettant de sécuriser le transport vertical :

• sol antidérapant,
• portes d’accès,
• diagnostic embarqué,
• dispositifs anti-chute,
• verrouillages d’étage.