Cabines de peinture

Le prix d'une cabine de peinture varie entre 5 000 et 50 000 euros, en fonction de la taille, des matériaux utilisés, des équipements intégrés tels que les systèmes de filtration ou les panneaux de contrôle, ainsi que des options comme le chauffage ou l'aspiration au sol.

Les cabines de peinture protègent les opérateurs en réduisant l’exposition aux vapeurs toxiques et aux poussières grâce à des filtres capables de capturer jusqu’à 98 % des particules. Elles permettent une gestion optimisée des conditions environnementales, comme le contrôle de la température et de l’humidité, nécessaires pour respecter les spécifications techniques des peintures industrielles. Elles s’adaptent à divers usages, comme la peinture sur bois, métal ou plastique.

Une cabine de peinture comprend plusieurs composants pour faciliter l'intervention :

• Le système de ventilation avec un débit d'air minimum de 20 000 m³/h assure une extraction efficace des vapeurs. 
• Une filtration à plusieurs niveaux (pré-filtre, filtre à particules fines, filtre à charbon actif si nécessaire) garantit une qualité d'air optimale.
• Une structure isolée avec des panneaux en acier galvanisé ou en aluminium évite les pertes thermiques.
• Un régulateur de température pour contrôler les conditions thermiques dans la cabine, entre 20 et 80 °C pour les phases de peinture et de séchage.

L'éclairage doit fournir une intensité minimale de 800 lux pour une visibilité uniforme. La cabine doit également respecter les normes de sécurité ATEX si utilisée avec des peintures inflammables. Elle inclut des dimensions adaptées aux pièces à peindre, comme une hauteur intérieure d'au moins 2,5 mètres pour les applications industrielles standard.

Les systèmes de filtration recommandés pour les cabines de peinture incluent des filtres à particules pour capter les résidus de peinture. Les filtres plénums à haute efficacité sont préconisés pour une répartition homogène de l'air, et des filtres à charbon actif pour neutraliser les COV (composés organiques volatils). Les filtres à particules doivent avoir une efficacité de 95 % ou plus pour garantir un environnement de travail propre, tandis que les filtres à charbon actif doivent être renouvelés régulièrement pour maintenir une absorption optimale des polluants.