Les
essais sur matériaux de construction constituent un processus incontournable dans le domaine des
travaux publics. Ils assurent la conformité de la qualité de chaque construction aux différentes normes appliquées dans l’univers du
bâtiment — travaux publics. Le concept est apparu vers la fin du XVIIe siècle, avec la réalisation des différentes études sur les comportements mécaniques du sol. Depuis la révolution industrielle, le processus a également contribué à l’amélioration par exemple du ciment, de l’acier ou même du vinyle.
Les essais sur matériaux de construction concernent principalement les propriétés mécaniques et physiques des éléments. Ils sont le plus souvent réalisés par des bureaux et laboratoires professionnels, équipés de différents outils. Tels qu’un analyseur d’humidité, un agitateur pour essai bille anneau, un calcimètre de Bernard ou bien un cône d’absorption.
Portés sur du ciment, les essais prennent par exemple en compte la granulométrie, la perte au feu, la finesse Blaine ou bien les résidus insolubles. Mais sur une chaussée, les essais s’intéressent plus particulièrement au frottement réciproque et aux résistances combinées aux chocs.
Les
essais sur granulat sont souvent réservés au béton hydraulique, aux chaussées et aux sols. Ils permettent de déterminer la teneur en eau, la granularité, la sédimentométrie ou le coefficient de fragmentabilité de la matière.
Le
diviseur à couloir fixe, le
tamisage humide ou la
machine d’essai Los Angeles constituent les outils adaptés pour un tel projet.
La
caractérisation des ciments exige souvent des matériels techniques. Tels qu’une spectroscopie photoélectronique à rayonnement X ou un granulomètre à rayon laser focalisé au micron.
Son application peut exiger ainsi un
déformomètre, un
entonnoir de densité, un
prisomètre automatique ou un
aéromètre à mortier manuel.
Le
contrôle des enrobés, aussi appelé essais sur enrobés bitumineux, est utilisé pour déterminer la performance de la structure. Les tests touchent surtout l’orniérage, la traction indirecte, le retrait thermique ou bien le compactage giratoire.
Les outils les plus utilisés restent l’
enceinte à température contrôlée, l’
essai vialit, le
Neba ou le
compacteur giratoire.
Les
essais sur béton peuvent être des essais à l’état frais, des essais mécaniques ou encore des essais chimiques. Ils permettent notamment de connaître la résistance au gel, à la compression ou la flexion de la structure.
Le processus requiert parfois un
perméabilimètre à gaz, un
humidimètre de poche pour béton ou bien un
aéromètre à béton.
Les
essais sur bitumes consistent à mener différents tests pour évaluer la rigidité d’un liant, la résistance à basse température ou bien la force-ductilité de la structure.
Pour ce type d’essais, les laboratoires utilisent par exemple un
viscosimètre à écoulement ou un
appareil de mesure de l’indice de rupture des émulsions cationiques.
Le suivi des terrassements contrôle plus particulièrement le coefficient de fragmentabilité, le coefficient de dégradabilité ou bien la teneur en eau du socle.
Les matériels utiles pour ce type d’intervention sont le
compacteur automatique, les
machines d’essai de cisaillement ou encore l’
infiltromètre double anneau.