Machine à projeter

Le prix d’une machine à projeter se situe entre 4 000 € et 40 000 € selon la puissance, la capacité de la cuve, le débit de produit, le type de pompe (à vis ou à système péristaltique) et le mode d’alimentation.

La motorisation influe également sur le prix. Pour les modèles neufs :

• Une machine à projeter thermique coûte entre 25 000 € et 40 000 €. Ce type de machine, plus puissant et autonome, est conçu pour un usage intensif sur de grands chantiers ou dans des environnements où l’alimentation électrique est limitée.
• Une machine à projeter électrique coûte entre 4 000 € et 13 000 €. Plus compacte et silencieuse, elle convient surtout aux petits chantiers de rénovation ou aux travaux en intérieur, nécessitant une alimentation sur secteur.

La location constitue une alternative intéressante pour les chantiers ponctuels ou les besoins saisonniers. Elle peut se faire en courte, moyenne ou longue durée selon les besoins. Les tarifs varient autour de 250 € /jour pour une machine thermique tractable équipée d’un malaxeur hydraulique de grande capacité.

Plusieurs dispositifs permettent d’alléger l’investissement :

• Paiement échelonné : achat en 3 ou 4 fois sans frais, proposé par certains distributeurs pour les artisans et TPE.
• Crédit-bail ou leasing professionnel : financement sur 24 à 60 mois avec option d’achat en fin de contrat, adapté aux entreprises souhaitant préserver leur trésorerie.
• Crédit professionnel classique : financement via un organisme bancaire ou un partenaire spécialisé, pouvant inclure des services complémentaires comme la maintenance ou une extension de garantie.

Une machine à projeter opère selon trois phases principales : la préparation du matériau, le pompage et la projection. Le produit de projection, qu’il s’agisse d’enduit, de mortier, de chaux ou de plâtre, est versé dans la cuve ou la trémie. Un tamis intégré et un vibreur assurent une descente régulière du matériau vers le malaxeur, qui homogénéise le mélange avant son transfert vers le circuit de pompage.

La pompe propulse ensuite le produit sous pression, avec un débit et une intensité d’air ajustés en fonction de la granulométrie. Le mélange est acheminé jusqu’à la lance de projection, équipée d’une buse et alimentée par un compresseur d’air.

Le produit est alors projeté sur le support, permettant à l’applicateur d’obtenir différents rendus de finition : talochée, grattée, ribbée, brute ou rustique. En fin de chantier, le système de nettoyage intégré, assisté par un nettoyeur haute pression, simplifie l’entretien de la machine et limite les dépôts résiduels.

Le choix d’une machine à projeter dépend de plusieurs critères, notamment de la nature des travaux, du type de matériau appliqué et du niveau de performance recherché.

• Fabricant : privilégier un fabricant reconnu garantit la fiabilité du matériel, la disponibilité des pièces détachées et un service après-vente efficace, essentiels pour limiter les temps d’arrêt sur chantier. Les machines à projeter Probmat, Putzmeister, ou Turbosol sont conçues pour un usage professionnel intensif.
• Type de travaux : les machines à projeter pour les travaux intérieurs diffèrent souvent de celles utilisées pour les façades ou les rénovations extérieures. Les machines destinées aux travaux de façade doivent être plus robustes pour supporter le poids des matériaux comme le mortier et le béton.
• Capacité et débit : une trémie de grande capacité permet de travailler plus longtemps sans interruption. Le débit de projection doit être adapté à la taille et à la nature des travaux. Pour les travaux de grande envergure, un débit élevé 20 litres par minute permet de couvrir rapidement de grandes surfaces, pouvant aller jusqu'à 100 m² par heure.
• Taille du chantier : la portabilité et la maniabilité de la machine sont des aspects à ne pas négliger, surtout si les chantiers varient en taille. Les machines à projeter sont adaptées aux chantiers extérieurs de moyenne et grande taille. Elles permettent de couvrir rapidement de grandes surfaces. Des machines plus compactes et légères conviennent aux travaux en intérieur ou dans des espaces restreints.
• Mode d’alimentation : une machine électrique est privilégiée pour les petits volumes et zones sensibles au bruit de fonctionnement, tandis qu’une machine thermique est plus adaptée aux gros chantiers extérieurs.
• Accessoires et options : certaines machines offrent des lances pour les revêtements plastiques épais, des accessoires pour l'application d'isolants thermiques extérieurs, ou des systèmes de nettoyage intégrés pour un entretien facilité. On peut également trouver d’autres accessoires comme le vibrateur et le broyeur. Le vibrateur permet de garder l'homogénéité des matériaux à projeter. Le broyeur dont le rôle est de broyer et de déchiqueter les matériaux à projeter.